Nick Brandt

Nick Brandt

#Photographe #Animalier #Incontournable #Nature #Paysage
Nick Brandt est né à Londres, où il a étudié le cinéma et la peinture à la célèbre Central Saint Martins College of Art and Design.

Il s’installe aux Etats-Unis en 1992. Là, il va rapidement se lancer dans la réalisation, avec des clips pour des titres de Michael Jackson (Cry, Stranger in Moscow), Moby ou Jewel, qui occuperont le sommet des charts.

En 1995, Nick Brandt débarque en Tanzanie pour filmer le clip de la chanson Earth Song de Michael Jackson. Sa rencontre avec l’Afrique va l’amener à délaisser totalement la réalisation.

En 2000, il s’installe en Afrique pour démarrer un ambitieux projet : un triptyque de recueil de photographies immortalisant la grandeur menacée de l’Afrique de l’Est. "Pourquoi l’Afrique ? Car il y a quelque chose de profondément iconique, mythique, mythologique même avec les animaux d’Afrique de l’Est, contrairement aux animaux d’Arctique ou d’Amérique du Sud. Il y a aussi une très grande émotion qui se dégage des plaines d’Afrique, ces grands espaces verts qui roulent sous vos yeux, ponctués par la perfection graphique des acacias. Je pense sans honte que mes images sont idylliques et romantiques, une certaine vision d’une Afrique enchantée. Elles sont mon élégie à un monde qui est en train de disparaître tragiquement". Arrivé en Afrique de l’Est, Nick Brandt se plonge entièrement dans les paysages sauvages et commence des séries de photos qui le feront immédiatement connaître à travers le monde entier.

Peu de photographes ont réussi à saisir ainsi les animaux. Les images de Nick Brandt n’ont plus rien à voir avec un reportage de National Geographic : elles entrent dans le cercle fermé des beaux-arts. "Je veux faire des photographies qui transcendent le genre très documentaire de la photo animalière. Au-delà de l’utilisation de procédés techniques particuliers, une chose fait à mon avis la différence : je suis très près de ces animaux extrêmement sauvages, à quelques mètres parfois. Je n’utilise jamais de grand téléobjectif. C’est parce que je veux voir sur mes photos le plus de ciel et de paysage possible que je me rapproche, afin d’avoir l’animal dans son réel environnement. Ainsi, la photo capture autant l’animal que son lieu de vie. En étant aussi près d’eux, je finis par avoir un certain sens d’intimité, une connivence avec l’animal qui me fait face. J’ai même parfois l’impression qu’ils sont presque en train de prendre la pose".

Le premier ouvrage de la trilogie de Nick Brandt, On This Earth, a été publié en Octobre 2005 par Chronicle Books. Depuis 2004, Brandt a exposé dans les plus grandes galeries de Londres, Berlin, Hambourg, New York, Los Angeles, Santa Fe, Sydney, Melbourne et San Francisco.
Style

En photographiant exclusivement l’Afrique, Nick Brandt veut livrer l’un des derniers témoignages de la magnificence des paysages et des animaux sauvages, avant leur destruction par l’homme. Il utilise l’argentique, puis scanne ses négatifs et travaille l’image sur Photoshop. Il travaille uniquement l’image elle-même : il n’ajoute pas, ni ne duplique, d’animaux ou d’éléments de décors.

Nick Brandt produit des éditions limitées de deux sortes : des sorties de grands formats, pigments sur papier non acide de qualité archive ; et des tirages au platine issus des négatifs retravaillés.

Depuis 2004, Brandt a fait de nombreuses expositions individuelles dans le monde entier, y compris à la Hasted Kraeutler Gallery de New-York ; à la Fahey/Klein Gallery de Los Angeles ; ainsi qu’à Londres ; Berlin ; Sydney ; Munich et Paris.

Sa première exposition solo a eu lieu au Fotografiska Museum de Stockholm, d’octobre 2011 à janvier 2012, et a séduit plus de 140 000 visiteurs.
Bibliographie

L’Afrique au crépuscule, éditions Abram, 2012, préfacé par Jane Goodall, Alice Sebold, Peter Singer et Vicki Goldberg
On This Earth: Photographs from East Africa, préfacé par Jane Goodall et Alice Sebold, édité par Chronicle Books, San Francisco, 2005